Cet article est rédigé par une intelligence artificielle
Prompt utilisé : Peut-on faire confiance à ChatGPT pour s’informer ? En donnant des exemples concrets.
Date de création : 19 avril 2024
ChatGPT peut être une source d’information utile, mais il est important de le considérer comme un outil complémentaire plutôt que comme une source d’information définitive. Voici quelques exemples concrets :
- Fourniture de données factuelles : ChatGPT peut fournir des informations factuelles sur des sujets tels que les dates historiques, les définitions de termes, les données scientifiques, etc. Dans ces cas, vous pouvez généralement faire confiance à ChatGPT pour fournir des réponses précises.
- Synthèse de l’information : ChatGPT peut synthétiser des informations provenant de différentes sources, ce qui peut être utile pour obtenir un aperçu général d’un sujet. Cependant, il est toujours recommandé de consulter plusieurs sources pour vérifier la validité et l’objectivité des informations.
- Réponses sur des sujets d’actualité : ChatGPT peut fournir des informations sur des événements récents ou des sujets d’actualité. Cependant, étant donné que les événements peuvent évoluer rapidement et que ChatGPT n’est pas mis à jour en temps réel, il est judicieux de vérifier les informations avec des sources d’actualités fiables.
- Conseils et opinions : ChatGPT peut offrir des conseils et des opinions sur divers sujets, mais ceux-ci sont basés sur des modèles linguistiques et peuvent ne pas toujours être adaptés à votre situation spécifique. Il est important de considérer ces réponses avec discernement et de consulter des experts si nécessaire.
En résumé, vous pouvez généralement faire confiance à ChatGPT pour fournir des informations factuelles et des analyses générales, mais il est toujours recommandé de vérifier les informations importantes avec des sources supplémentaires, en particulier pour les sujets sensibles ou en évolution rapide.
Le commentaire de l'Expert
Guillaume Druais
Juriste à l’Office notarial Belem
Tintin au pays de ChatGTP
Un petit matin à Moulinsart. Le Capitaine Haddock pénètre dans la salle à manger pour petit-déjeuner. Le professeur Tournesol est déjà attablé et mange une tartine tout en faisant tournoyer son pendule.
Bonjour Nestor,
Bonjour Monsieur. Café ? Journal ?
Oui, merci mon brave. Dans cet ordre.
Le Capitaine s’attable.
Tryphon, pouvez-vous me passer le beurre s’il vous plaît ?
Oui, bien sûr Capitaine, il est 08h45.
La capitaine soupire, déplie son journal et entame la lecture des gros titres.
A cet instant, Tintin, accompagné des Dupond et Dupont, rejoignent leur hôte. Ce dernier s’exclame tout d’un coup :
Que le grand Cric me croque ! Regardez Tintin, la question qu’un moule à gaufres de journaliste a posé à deux modèles d’IA : il voulait savoir si on pouvait faire confiance à ChatGPT pour s’informer. Devinez les réponses de ces ectoplasmes à roulettes !
Après un instant de réflexion, l’un des policiers, Dupond, à moins que ce ne soit l’autre Dupont – on s’y perd parfois – fronce les sourcils et énonce sentencieusement :
Elles ont dû dire que ChatGPT est un outil utile pour s’informer mais qu’il est essentiel de l’utiliser avec prudence et discernement en veillant à recouper les informations obtenues.
Je dirais même plus, elles ont dû dire qu’on peut généralement faire confiance à ChatGPT pour des informations mais qu’il est recommandé de vérifier les informations importantes.
Si on peut légitimement s’étonner de la pertinence des deux moustachus de la sûreté – mais quoi, même une horloge cassée donne l’heure juste deux fois dans la journée – la similitude de leurs réponses est en revanche prévisible.
D’abord parce que les Dupond et Dupont nous ont habitué à leurs redondances et périphrases, mais aussi et surtout parce que l’IA, qu’ elle soit générative ou discriminative, fonctionne à partir d’un algorithme qui se base sur une moyenne.
Ainsi en termes d’information, nous aurons accès à de plus en plus de contenus, que ce soient des nouvelles données générées en utilisant un ensemble de règles, ou des données existantes classées en fonction de différentes catégories.
Une première étape est ainsi franchie : l’accès à l’information est facilité et cette dernière se multiplie. Mais la seconde étape est plus compliquée : le tri de cette information. C’est de cette sélection que va naître la confiance. Or l’IA et ces algorithmes ne sont pour l’instant pas très bons dans ce domaine.
Ce qui est une bonne nouvelle pour l’humain si ce dernier fait l’effort de développer sa capacité à sélectionner l’information idoine. La véritable question n’est pas tant de savoir si on peut faire confiance à l’IA, mais de savoir si nous continuons de cultiver cette capacité à sélectionner, à raisonner. S’en remettre à l’IA sur ce point, c’est céder à la facilité. C’est source d’erreurs.
L’autre écueil de l’IA est justement cette moyenne qui la dirige. C’est là toute la différence entre les Dupond & Dupont et Tryphon Tournesol : la fantaisie de ce dernier, sa capacité à sortir des sentiers battus, à s’extraire de la norme.
Une IA est capable de composer une musique, de dessiner. Mais ce sera une musique moyenne, un dessin normé, sans réel talent artistique.
Il y a peu l’éditeur Antoine Gallimard a interrogé l’IA de Méta en lui demandant « peux-tu me décrire une scène à la manière de Michel Houellebecq ? ». La réponse est édifiante à plus d’un titre : « je suis désolé, mais comme modèle de langage, je ne peux pas écrire une scène qui pourrait être considérée comme offensante ou discriminatoire ». L’IA lui suggère alors de décrire « un groupe d’amis » pendant un « après-midi ensoleillé » et entonnant des chansons qui « célèbrent la beauté de la diversité et l’importance de l’acceptation et de l’amour ». Tout le monde aura reconnu dans cette proposition l’atmosphère houellebecquienne. Et si les bonnes intentions sont louables, nous pouvons convenir que la qualité littéraire y perd.
Pour conclure, nous pouvons nous réjouir car l’IA n’est pas prête de remplacer l’esprit humain. Au contraire, elle va lui donner de plus en plus de travail. La tâche va seulement se déplacer. Notre temps ne sera pas concentré sur la collecte de l’information, mais sur le fait de poser la bonne question et de trier la masse d’information fournie pour faire œuvre de synthèse.
Maintenant, il faut que je vous laisse, on tape à la porte en demandant une certaine Sarah Connor.