Des changements majeurs sont à attendre à la suite du IA Summit de Paris 2025 dans la réglementation et l’utilisation de l’IA. 109 milliards d’euros de capitaux étrangers privés en France, l’annonce qui a ouvert le sommet a été l’une des premières annonces de financement qui ont émaillé ce sommet.
Éthique & Transparence, des visions tranchées s’affirment versus les États-Unis
- 61 pays, dont la France, l’Union Européenne, la Commission de l’Union Africaine, l’Inde et la Chine, signent la déclaration phare du Sommet de Paris pour une IA « ouverte, inclusive et éthique » afin d’éviter une concentration du marché.
- Les États-Unis et le Royaume-Uni ont refusé de signer.
- Le vice-président des États-Unis a rappelé l’opposition du gouvernement américain à toute tentative de lutte contre la désinformation, comparée à de la « censure ».
- En Europe, réaffirmation d’une IA en santé avec une obligation de transparence et d’explicabilité des décisions médicales afin de garantir la sécurité des patients.
- Une mise en lumière des enjeux entourant la lutte contre les biais algorithmiques.
Accès aux données de santé, un enjeu stratégique
- Favoriser un accès équitable aux jeux de données :
- Création de jeux de données de qualité pour la recherche, la santé et l’éducation.
- Création de la Fondation « Current AI » entre 9 pays, des associations et des entreprises pour financer la création de bases de données privées et publiques et des outils en open-source pour une IA plus transparente et sécurisée, préservant l’intérêt général.
- Un challenge à relever : Garantir la protection et la confidentialité des patients.
L’IA et l’énergie, un défi pour la santé numérique
- Optimiser l’entraînement des modèles d’IA générant une consommation énergétique massive :
- Création d’un observatoire de l’impact énergétique de l’IA, piloté par l’Agence internationale de l’énergie, a été officialisé et présenté comme une coalition internationale pour une IA durable, rejointe par OpenAI et Google.